Eco-Lifestyle

Bien choisir son récupérateur d’eau de pluie

Vous souhaitez participer à l’effort écologique tout en faisant des économies et vous avez décidé d’installer un récupérateur d’eau de pluie dans votre jardin. C’est forcément une très bonne idée, vous aurez ainsi accès à une eau gratuite et vous préserverez les eaux des nappes phréatiques. 

Alors comment choisir un récupérateur d’eau de pluie ? Qu’elles sont les caractéristiques à analyser ? Je vous dis tout ce qu’il faut savoir pour faire le meilleur choix ! 

L’utilité d’un récupérateur d’eau de pluie

Un récupérateur d’eau est un réservoir, qui va capter l’eau qui ruisselle sur votre toit, depuis une ou plusieurs descentes de gouttières. Son fonctionnement est économique et écologique, puisqu’il permet de limiter votre consommation d’eau potable. 

On l’utilise pour arroser le jardin, pour le nettoyage des parties extérieures de la maison ou pour laver notre véhicule. Si vous souhaitez faire encore plus d’économies, il est également possible de relier le récupérateur d’eau à vos toilettes, votre machine à laver ou votre lave-vaisselle, pour réduire ainsi de manière significative votre consommation d’eau. 

Les différents types de récupérateurs d’eau de pluie

La cuve hors-sol

C’est le récupérateur d’eau le plus populaire. Très simple à installer, il se place contre un mur de la maison, à proximité d’une descente de gouttière. II n’y a pas de travaux à prévoir, mais sa contenance est assez limitée. Généralement, les modèles les plus gros ne dépassent pas 1000 à 2000 litres. 

On l’utilisera donc essentiellement pour le jardin ou le potager. Bien sûr, on peut décider d’en installer plusieurs si on possède suffisamment de place et relier l’un de nos récupérateurs d’eau hors-sol à nos toilettes ou nos appareils électroménager. 

Il existe de nombreux design, certains très classiques d’autres en formes d’amphores géantes ou de pierres pour s’intégrer plus facilement à une décoration de jardin. 

Le récupérateur d’eau enterrée

C’est le choix idéal lorsqu’on possède un grand jardin, qu’on utilise un nettoyeur haute pression ou qu’on souhaite faire un maximum d’économies en reliant le réservoir au réseau sanitaire de la maison. 

Les plus petits modèles font 2000 litres et il existe des réservoirs jusqu’à 100 000 litres pour les très gros besoins. Bien sûr, les prix sont bien plus élevés et il faut prévoir des travaux de terrassement pour enterrer la cuve. L’investissement est donc important. 

Le récupérateur d’eau souple

Ce ne sont clairement pas les plus esthétiques et on les utilise surtout de façon professionnelle, notamment pour l’agriculture. On en trouve de toute contenance, à partir de 200 litres, jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de litres. 

Quelle contenance pour mon récupérateur d’eau pluviale ? 

C’est un calcul assez compliqué à faire… La contenance dépend réellement de vos besoins. Par exemple, si vous n’avez que quelques plantes en pot et un petit potager de moins de 50 m², alors un récupérateur d’eau de 500 litres sera généralement suffisant. Les économies seront limitées, mais vous aurez un point d’eau supplémentaire à l’extérieur et ça reste quelques euros d’économisés. 

Pour un terrain de plus de 100 m², avec des plantes, un potager, une voiture et une terrasse à laver, alors 1000 litres seront tout juste suffisants. En moyenne, il faut prévoir 10 litres par m² à arroser. Cela dit, même si on possède un jardin de 500 m², on fera déjà des économies avec un récupérateur d’eau de 1000 litres. 

Bien sûr, si on désire arroser un jardin assez grand, qu’on souhaite aussi remplacer l’eau de nos toilettes par de l’eau de pluie, alors plusieurs cuves de 1000 litres ou une grosse cuve enterrée de 5000 ou même 10 000 litres, ne seront pas de trop. On sait qu’on consomme en moyenne 150 litres d’eau par personne et par jour et il faut aussi prévoir les mois d’été où la pluie se fait plus rare. 

En réalité, les seules limites pour la capacité de la cuve sont celles de votre budget pour l’investissement et les possibilités d’installation. Certains vont pouvoir installer une cuve enterrée de grande capacité, d’autres devront se contenter d’un ou plusieurs réservoirs hors-sols. Dans tous les cas, des économies seront réalisées sur le moyen ou le long terme. 

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